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A l'ONU

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Message  Matt Sam 19 Sep - 22:17

Pour en remettre une couche sur les post précédents:

VIDEO. Pourquoi il faut réformer l’ONU

LE GRAND ANGLE DIPLO - François Clemenceau, rédacteur en chef du service "International" du JDD, décrypte chaque semaine les photos de l'actualité mondiale ou de ses coulisses. Cette semaine, il évoque la refonte nécessaire des Nations unies.

L’organisation des Nations Unies célèbre depuis cet été son 70e anniversaire et l’Assemblée générale qui se tient en ce moment illustre à quel point cette machine a besoin de sang neuf et de méthodes nouvelles pour répondre aux défis du monde.
On parlera beaucoup cette semaine à New York d’Ukraine, de Palestine et de Climat. Trois dossiers sur lesquels les Nations Unies ont prouvé leur peu d’efficacité. Sur la paix et la guerre, l’ONU est toujours bloquée par le système du droit de véto qui permet à l’un des cinq grands de bloquer toute initiative, fut-elle majoritaire. C’est ainsi que la Russie a paralysé la machinelorsqu’il s’agissait de conflits où elle était impliquée, l’Ukraine ou la Syrie, tandis qu’elle a agi avec modération et consensus sur d’autres sujets, le nucléaire iranien par exemple.

Une méthode qui ne marche plus?


Les Etats-Unis de leur côté ont toujours utilisé leur droit de véto pour protéger leur allié Israël contre des résolutions condamnant l’Etat hébreu pour sa politique de colonisation en Palestine. Si l’on quitte les conflits maintenant et que l’on regarde les grandes questions multilatérales ou planétaires comme la pauvreté ou le climat, force est de constater que le cadre des Nations Unies est idéal, parce que c’est le seul lieu au monde qui réunisse tous les pays. Mais en maintenant la méthode du consensus qui oblige à l’unanimité et donc à des compromis minimaux, l’ONU creuse elle-même sa tombe car elle ne produit pas suffisamment d’ambition face à l’ampleur des défis.
Pourtant, on ne peut pas dire que pendant 70 ans, les Nations Unies aient été paresseuses. Sur le front des maladies, des réfugiés, du développement, cette organisation a prouvé qu’elle était incontournable.

Des objectifs du Millénaire en grande partie remplis

Au même titre que la Croix Rouge Internationale, sa neutralité supposée lui ouvre les portes partout où l’on a besoin de médiation et de d’aide. Ses objectifs du Millénaire en termes de développement, de santé et d’éducation ont été en grande partie remplis. Son travail auprès des populations en manque de toit ou de nourriture est remarquable, d’autant plus que les budgets pour permettre à ses agences de fonctionner sont rarement approvisionnés à la hauteur des enjeux et des crises. Il faudrait donc juste maintenant passer à l’étape suivante, la fin du droit de véto au Conseil de Sécurité et une meilleure représentation des grandes nations émergentes et des blocs régionaux. Afin que l’ONU soit plus efficace et donc plus crédible.
Il faut donc souhaiter un bon anniversaire à l’ONU. Mais le monde ne vit plus à l’heure des grands partages stratégiques de Yalta en 1945. Les Nations Unies ont donc besoin de rajeunir, Pas pour les Etats, afin qu’ils se servent de sa tribune mais pour les peuples qui en vraiment besoin.

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Message  Александр Lun 21 Sep - 12:10

En réponse à Kris:

Vladimir Poutine de retour au centre du jeu diplomatique

Vladimir Poutine a autorisé vendredi son ministre de la Défense à reparler à son homologue américain, notamment sur le dossier syrien, et se rendra, pour la première fois depuis six ans, au siège de l’ONU.   

C'est "ouvert au dialogue", selon son porte-parole, que Vladimir Poutine se rendra à New York, lundi 28 septembre, pour s'exprimer à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, puis échanger – peut-être – avec le président américain Barack Obama. Ce qui serait alors le point d'orgue d'une intense semaine pour le président russe, désormais au centre du jeu diplomatique mondial.

Des premiers contacts militaires "constructifs" ont eu lieu vendredi entre les ministres de la Défense américain et russe sur la Syrie, alors que le Kremlin continue d'y renforcer son dispositif militaire. Soutien indéfectible du régime de Bachar El-Assad, Vladimir Poutine se pose désormais en partenaire incontournable pour combattre Daech, avec sa proposition de créer une grande coalition internationale incluant l'armée syrienne. Destiné à placer la Russie au rang de puissance mondiale, son pari diplomatique devra, ce qui n'est pas acquis, être accepté par Bachar El-Assad et par les Occidentaux.

Inquiétude de Netanyahou

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, compte bien faire part de son inquiétude sur la présence russe en Syrie et sur un possible renforcement du Hezbollah, lors d'un entretien lundi au Kremlin. Il sera suivi mercredi par le président palestinien Mahmoud Abbas, avec qui Vladimir Poutine inaugurera mercredi la Grande Mosquée de Moscou.

En Ukraine, l'autre front brûlant de Poutine, la visite du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, lundi et mardi, marque une première alors que les efforts diplomatiques se multiplient pour régler le conflit. "Hormis la Crimée, Poutine ne veut pas de l'Ukraine, affirme une source officielle française au cœur du dossier. Mais il veut certainement maintenir cette zone gangrenée et prouver que l'approche de l'Union européenne ne fonctionne pas."

Analyse: la Russie en Syrie, menaces et opportunités pour Israël

Si Netanyahou et Poutine parviennent à s'accorder, la présence russe pourrait stabiliser le nord d'Israël

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou va s’envoler lundi pour Moscou accompagné du chef d'Etat-major Gadi Eizenkot pour essayer de parvenir à une une meilleure entente avec la Russie, qui est devenue un acteur et une force militaire de premier ordre dans la guerre syrienne. Pendant ce temps sur le terrain, les Russes ne semblent pas chômer. Ce week-end, 27 avions de combat Sukhoi et d'autres types d'avions militaires ont atterri sur le territoire contrôlé par le régime, arrivés directement du sud de la Russie, via l'Iran et l'Irak.

L'aéroport établi par la Russie et dont elle est la seule à se servir constitue le plus récent élément de la présence militaire russe en Syrie. Un autre aspect important est le port militaire dans la ville de Tartous. Tant la base aérienne que le port sont situés dans ce qui est connu en Israël comme "La petite Syrie", soit l'enclave alaouite au nord de Lattaquié qui descendant vers le sud le long de la côte et mène jusqu’à Damas.

Cette enclave est entièrement sous le contrôle du régime d'Assad et c’est à travers elle qu’il obtient l'aide militaire des Russes et de l'Iran. Les soldats russes déployés en Syrie et l'éventail des armes fournies par Moscou, destinés à protéger le régime contre les rebelles islamistes, entravent la liberté d'action d’Israël en Syrie et au Liban.

Cela étant, l'existence d'un avant-poste militaire russe dans l'enclave alaouite peut également favoriser la stabilité dans la région et prévenir une confrontation entre Israël et l'axe radical chiite dirigé par l'Iran. Voilà précisément pourquoi Netanyahou se rend à Moscou pour rencontrer Poutine: l'objectif est de maintenir et même d'améliorer la stabilité au nord de la frontière.
Dans un premier temps, il s’agit d'éviter une escalade provoquée par des rencontres indésirables entre des avions de combat et des missiles anti-aériens russes et des avions de l'armée israélienne, ou encore que des avions russes franchissent la frontière du Golan pour aider l’armée d’Assad.

Dans un second temps Netanyahou va tenter de se coordonner avec la Russie pour éviter des malentendus causés par les frictions entre l'armée israélienne et le Hezbollah, ainsi qu’entre l'armée israélienne et les forces iraniennes et l'armée syrienne, qui se battent contre les rebelles opérant dans les hauteurs du Golan et ailleurs en Syrie. Les Russes peuvent jouer un rôle positif à cet égard.

Netanyahou se rendra à Moscou les mains vides. La demande de rencontrer Poutine suffit à l'ambition russe d’obtenir le statut de puissance mondiale égal à celui des États-Unis dans l'arène internationale, et au Moyen-Orient en particulier.

Il y a seulement quelques jours, Qasem Soleimani, le chef de la Force Qods iranienne a tenu une deuxième réunion avec le président russe au Kremlin. C'est maintenant au tour de Netanyahou. Washington ne peut que rêver d'organiser ces rencontres, en raison de ses relations tièdes avec l'Iran et avec Israël, tandis que Poutine parle à tout le monde et tout le monde veut lui parler, au moins au Moyen-Orient.

Par ailleurs, les Américains ont admis cette semaine, en grinçant des dents, que leur politique en Syrie a échoué et qu’elle ne mène nulle part. Le secrétaire américain à la Défense a même appelé son homologue russe pour coordonner leurs positions concernant les frappes contre le groupe Etat islamique (EI). Rien que pour cela, la construction de l'aéroport au nord de Lattaquié valait la peine. L'avant-poste russe ne pose pas vraiment un danger réel pour Israël, mais pourrait constituer une menace potentielle ou une opportunité.

En établissant un avant-poste militaire en Syrie, la Russie réalise ce qui suit:

A. Elle consolide son emprise militaire dans la Méditerranée orientale, faisant contrepoids à la présence américaine en Turquie et à d'autres pays méditerranéens de l'OTAN.

B. Elle embête les États-Unis, qui jusqu'à présent ont été l'acteur dominant dans la région. Moscou fait cela en partie pour arracher des concessions à l'Occident sur la question de l'Ukraine: l'allègement des sanctions économiques imposées contre elle et peut-être même la reconnaissance de l'indépendance des régions orientales de l'Ukraine.

C. Poutine va générer un gain politique par son aide au régime d'Assad et un gain économique par la vente d'armes au régime syrien, financé par l'Iran.

D. La présence aérienne russe va prévenir une situation comme en Libye, où les puissances occidentales et la Turquie ont imposé une zone d'exclusion aérienne pour les avions du régime d’Assad.

D'un point de vue israélien, la création de la base aérienne russe sur le sol syrien crée les risques suivants:

A. Des missiles sol-air de haute qualité pourraient sortir de Syrie et se retrouver dans les mains du Hezbollah. Dans le passé, l'Iran a essayé de transporter des batteries SA22 jusqu’au Hezbollah. Ces missiles avaient été expédiés à la Syrie en provenance de la Russie en 2006.

B. La base russe va rendre difficile pour Israël d’intercepter les missiles de croisière P-800 Oniks que les Russes ont vendu aux Syriens. Ces missiles, qui ont une portée de 300 km, constituent une menace pour les navires de la Marine en cas de guerre.

C. La coopération irano-russe et la base russe dans l'enclave alaouite donnent aux Iraniens une présence importante dans la région.

Cependant, s’il y a une coordination et même une coopération limitée entre Israël et la Russie, la présence russe dans “La petite Syrie" pourrait stabiliser la situation ou même prévenir une guerre. En outre, Israël a un intérêt évident à ce qu'aucune des parties belligérantes en Syrie ne gagnent et qu'elles restent occupées à se battre entre elles. La présence russe accrue dans l'enclave alaouite va certainement perpétuer une situation dans laquelle aucune des parties ne peut prévaloir. .

Ron Ben-Yishai est un correspondant de guerre et analyste en matière de défense. Cet article est publié avec l'autorisation de Ynet.
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Message  Александр Lun 28 Sep - 12:03

La dernière interdiction est de la plus élémentaire sécurité.

Le Duce du Kremlin

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Lorsque nous comparons Poutine avec Hitler, nous voyons bien que la comparaison est boiteuse. Le leader national-socialiste est simplement le plus hideux des symboles que nous associons au mal. La similitude de Poutine et Hitler dans leurs apparitions publiques, le poids énorme des services de renseignement, la militarisation de la société, l’agressivité, tout cela peut faire tirer des parallèles simples et compréhensibles pour le lecteur. Mais Poutine n’est pas un national-socialiste. Poutine est un fasciste. Et dans son approche, il ne rappelle en fait pas tant Hitler que Mussolini. Poutine est seulement Mussolini avec une bombe nucléaire. Sinon tout correspond, et beaucoup plus qu’avec Hitler.

Qu’un vieux « soviétique » avec sa carte du parti dans la poche et une croyance ferme dans le KGB devienne le supporter d’une idéologie chauvine est très mussolinien, parce que le Duce a commencé sa carrière en tant que militant socialiste. Que Poutine ne soit pas simplement obsédé par l’idée d’une hégémonie régionale mais par l’idée de restaurer l’ancienne grandeur impérialiste est aussi très mussolinien. Le Duce se prenait très sérieusement comme le successeur de la Rome antique. Et on peut presque remplacer « Rhodes est à nous! » par « La Crimée est à nous! ». D’accord, Mussolini n’a pas occupé l’île… c’était fait avant qu’il n’arrive. Mais pour apporter la preuve de l’appartenance de l’île grecque de Rhodes à l’Italie, il a construit sur Rhodes le palais médiéval du Grand Maître, qui reste un monument architectural de la capitale de l’île jusqu’à aujourd’hui. Et vous parlez de Chersonèse !

Benito Mussolini était aussi au mieux avec la religion. Il a fait des efforts pour se présenter comme le meilleur ami de l’Église catholique. Durant son mandat, le Vatican a obtenu le statut d’État indépendant de l’Italie. Par ailleurs, cette religiosité signifiait aussi que les premières victimes du régime, à part les adversaires politiques, furent les représentants des minorités sexuelles. Ettore Scola a tourné en 1977 le film « Une journée particulière », où le grand Mastroianni joue un gay persécuté par le régime qui ne comprend sincèrement pas pourquoi il ne peut pas devenir une partie de la société fasciste, et Sophie Loren le rôle d’une femme au foyer, mère modèle, un bastion du régime. Les deux ne pourront se parler l’un à l’autre que quand tout le reste de Rome se retire pour un défilé, qui est organisé par Mussolini en l’honneur d’Hitler. Oh, ces défilés !

Ils illustraient le caractère d’opérette de l’ère fasciste. Le national-socialiste Hitler était effrayant, le fasciste Mussolini, malgré tous ses crimes, est resté ridicule et caricatural. Tout comme Poutine est ridicule et caricatural avec tout son entourage : avec son « I-Phone »-Medvedev, son Choïgou en uniforme de général qui n’a jamais fait l’armée, Patrouchev et son amour du spiritisme, Rogozine qui est resté coincé dans les portes du pouvoir… Les représentants du pouvoir russe d’aujourd’hui ne sont pas des humains mais des héros de bande dessinée, l’illustration vivante de la phrase préférée de Dimitri Kiseliov, qui interroge généralement ses invités : « Vous n’avez jamais joué dans un dessin animé? ». Kiseliov est lui-même une caricature.

D’autre part, cette dévotion envers les « racines » et le « clergé » montre pourquoi l’antisémite et homophobe Poutine lutte contre les homosexuels, par exemple, quand son antisémitisme reste très soigneusement camouflé. Mussolini a aussi commencé comme ça : il a littéralement imposé aux représentants riches de la communauté juive de prendre la carte de membre du parti fasciste et ils sont devenus des admirateurs sincères du dictateur jusqu’à ce que l’alliance avec Hitler empêche de rejeter les conventions. Poutine est aussi prêt à tout. D’une part il aide [le chanteur] Kobzon, d’autre part la propagande rappelle de manière purement fortuite, le jour de l’assassinat du politicien de l’opposition Boris Nemtsov, qu’il a des racines juives. Par ailleurs, Mussolini avait aussi son Nemtsov : le député socialiste Giacomo Matteotti, enlevé et assassiné par les fascistes. Mussolini n’a jamais reconnu sa participation à cet assassinat bien qu’il en ait pris la responsabilité politique (Mussolini était encore un homme politique et pas un fonctionnaire comme Poutine). Nous ne savons pas grand-chose aujourd’hui sur les véritables détails du crime, malgré le fait que l’assassinat de l’opposant avait entraîné de graves protestations contre le régime.

On trouvera beaucoup de ces analogies mais il en est une qui est particulièrement intéressante aujourd’hui : l’Éthiopie. Mussolini a conquis un pays africain et nommé le roi d’Italie comme son empereur, et ce fut le début de sa fin. Oui, la cote de popularité du Duce en Italie dépassait toute mesure. Mais Mussolini s’est alors rayé lui-même de la liste des gouvernants du monde civilisé. Des sanctions économiques ont été introduites contre l’Italie. Elles n’ont pas été perçues comme très grave au départ, mais elles ont eu un impact sur la stabilité du pouvoir et la prospérité des Italiens. La faiblesse de l’armée de Mussolini devint évidente, mais son effronterie transfrontalière le devint aussi à tous ceux qui voulaient avoir à faire avec lui. C’est à ce moment que Mussolini a effectué son «revirement vers l’Est» et tomba dans les bras d’Hitler, qu’il avait promis de casser même avant la guerre en Ethiopie, s’il devait devenir agressif.

À partir de ce moment, l’annexion de l’Autriche est devenue possible, l’Italie ayant jusqu’alors soutenu son indépendance. Et en fait aussi tout ce qui est venu après, y compris l’effondrement politique et la mort sans gloire de Mussolini lui-même. Et on ne peut pas dire qu’il était forcément condamné. Il ne l’était pas. Les dirigeants autoritaires de l’Europe qui n’avaient pas choisi l’alliance avec le führer dirigeaient encore leur pays 30 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Un coup à la mémoire de Mussolini, mais pas forcément le plus fort, a été le fait qu’au moment où il effectuait son « demi-tour » et la rupture définitive avec les démocraties occidentales, nazisme et fascisme étaient devenus une et même chose. Le plus fort est qu’il y a maintenant une rue Matteotti dans pratiquement chaque ville italienne. Des rues Mussolini, il n’y en a nulle part.
 




Source: Witaly Portnikow sur ru.espreso.tv

Syrie. A l’ONU, Poutine cherchera “à faire tourner des têtes”

Les frappes en Syrie seront au cœur des discussions de la dixième Assemblée générale de l’ONU ce lundi. Particulièrement attendu, le président russe espère se positionner en leader face aux djihadistes de l’Etat islamique.

   

“Poutine cherche à être au centre de la rencontre de l’ONU”, titre le Moscow Times ce 28 septembre, jour de la 10e Assemblée générale des Nations unies. Les présidents russe et américain s’exprimeront à quelques minutes d’intervalle à la tribune, et ont rendez-vous pour un tête-à-tête en fin d’après-midi.
 

Cela fait dix ans que Vladimir Poutine n’a pas mis les pieds au siège de l’organisation internationale. Mais ce lundi, le président russe “cherchera à faire tourner des têtes”, explique le quotidien de Moscou et devrait appeler à former une coalition élargie contre les djihadistes de l’Etat islamique en Syrie.

La Russie, un nouveau leader international

“La plus grande présence militaire russe en Syrie et le rythme soutenu des visites de leaders politiques du Moyen-Orient à Moscou ont alimenté les spéculations selon lesquelles le Kremlin chercherait un nouveau rôle – plus important – dans la région.” Ces dernières semaines, explique le Moscow Times, Poutine a accéléré ses mises en gardes contre l’Etat islamique – pour lequel se battent environ 2 000 Russes – et a appelé à former une nouvelle coalition contre le groupe terroriste. “Selon les experts, cela permettra à la Russie de prendre un rôle de leader dans les affaires mondiales et à faire diversion par rapport à l’Ukraine.”

Une coopération pénible pour Obama

A New York, la presse fait également sa une avec l’entrevue Poutine-Obama, leur première rencontre officielle depuis plus de deux ans.

Le New York Times estime : “Peu importe que cela lui soit pénible, le président Obama n’a pas d’autre choix que d’essayer de travailler avec le président Poutine si on veut en finir avec la débâcle en Syrie, tout comme il a été obligé de coopérer avec la Russie pour obtenir un accord avec l’Iran.”

Certes, explique le quotidien, Poutine défie ouvertement le droit international en Ukraine, et son soutien au président Bachar El-Assad a contribué à faire durer la guerre civile en Syrie. Mais “la dure vérité”, écrit le New York Times, c’est que le plan américain d’entraîner des Syriens modérés qui combattraient à la fois l’Etat islamique et le régime d’Assad étant un échec, “il s’avère que l’Etat islamique ne pourra être affronté de manière efficace sans un arrangement politique entre le régime d’Assad et l’opposition. Ce qui signifie  maintenir l’allié de Poutine temporairement au pouvoir.”
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Message  Александр Lun 28 Sep - 15:25

C'est à New York:

Protests start ahead of Putin's UN speech on Sept. 28

A l'ONU Original_big
Supporters of Ukrainian launch protests in New York on Sept. 27, a day before Russian President Vladimir Putin will speak before the United Nations General Assembly's 70th session on Sept. 28. Ukrainian President Petro Poroshenko will also speak.

Protests have already begun today in New York ahead of Russian President Vladimir Putin's speech on Sept. 28 at the 70th session of the United Nations General Assembly, where President Petro Poroshenko will also speak.



Putin is expected to use his time to condemn Western sanctions against Russia for its annexation of Crimea and war against Ukraine, but analysts expect that Putin's focus will be promoting multilateral action against ISIS, the Islamic State in Iraq and Syria.





Poroshenko, who is expected to speak ahead of Putin, will likely bring more attention to his call for the United Nations to cancel Russia's veto as a permanent member of the UN Security Council.



Putin, whose speech is expected to start about 7 p.m. Kyiv time, is also scheduled to meet with U.S. President Barack Obama later, about midnight Kyiv time.

The focus of the Obama-Putin talks is expected to be Syria, where Russia has long propped up the dictatorship of President Bashir al-Assad. But Ukraine will also likely be a topic, with Ukrainians hoping that Obama will stay firm on economic sanctions until Russia returns Crimea and ends the war in Ukraine's eatern Donbas.
A l'ONU Original

One of the demonstrators at a Sept. 27 rally to protest Russian President Vladimir Putin in New York. Putin, who has waged war against Ukraine since February 2015, will speak at the United Nations General Assembly on Sept. 28.

A Stand Up To Putin at the UN rally got under way at 10 a.m. New York time on Sept. 27 and was expected to last two hours. A second one was scheduled to take place at 2:30 p.m. outside the Russian Mission to the United Nations, on East 67th Street and Lexington Avenue.

Another rally is expected to take place on Sept. 28 at 10 a.m. New York time at Dag Hammarskjöld Plaza, East 47th Street & 1st Avenue, and last until Putin starts speaking.
Several groups are involved in organizing the protests, including the Ukrainian Congress Committee of America.

According to Porosheno's website, Ukrainian will "propose changes aimed to restore the historical mission of the UN Security Council as a mechanism to protect global security."
Speaking to journalists in New York, Poroshenko said: "After the annexation of Crimea and aggression in Donbas, when a permanent member of the UN Security Council blocks the actions and instruments of the Security Council, we must either increase the efficiency or build new security mechanisms."

He also will press for international unity and solidary with Ukraine.

"The annexation of Crimea, aggression in Donbas, sanctions against Russia and well-coordinated actions aimed to force Russia fulfill the Minsk agreements are the first priority of all our partners," Poroshenko said.

Poroshenko discounted as Russian propaganda allegations that Ukraine could become a bargaining chip in negotiations between the U.S. and Russia on the Syrian issue. "It is a part of Russian information war against Ukraine and the entire civilized world aimed to show that the world is allegedly tired of Ukraine," Poroshenko said, stressing his commitment to the Minsk peace agreements which, among other conditions, require Russia to withdraw troops and equipment from Ukraine, end support of separatists and allow Ukraine to resume control of its borders.

"We efficiently coordinate our actions to ensure the fulfillment of the Minsk agreements, prevention of fake elections that Russia plans to conduct in October and November and implementation of actions in response in case the elections are held. We must force Russia to return to the negotiating table and do everything to ensure immediate implementation of the Minsk agreements," Poroshenko said.

According to Poroshenko's official website, he and his wife, Maryna will lay flowers to the memorial in honor of victims of the Sept. 11, 2001, terrorist attacks. He will also meet with members of the Atlantic Council and give an interview to the Washington Post.

Natalka Pisnya of Ukraine Today interviewed Yuriy Sergeyev, head of Ukraine's Permanent Mission to the United Nations, ahead of the meeting. Sergeyev also criticized Russia's ability to block UN actions with its veto.

"The voluntary usage of veto is harming, has harmed and will harm the very core of the Security Council," Sergeyev told Ukraine today. "How to protect peace and security is you are using the veto which enlarges the danger to peace and security."
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Message  Александр Mar 29 Sep - 9:05

Perso, je trouve qu'ils en viennent comme deux (sales) gosses qui se chamaillent.
Même pour les russes et ukrainiens, ça ne change pas grand chose.

Il suffit de prendre des vols de Lufthansa ou autre compagnie.
Il y aura juste une escale et plus de vols direct. Embarassed


Pour être prudent, j'ai pris des articles de la presse . . . suisse. Wink

A New York, Poutine tente un vrai coup de force

Assemblée générale de l’ONU Le chef du Kremlin veut contraindre les Occidentaux à former une coalition pour aider le régime de Damas à combattre l’EI.

Effets de surprise, manœuvres militaires, rencontres au sommet… Vladimir Poutine a déployé les grands moyens sur la Syrie avant de s’envoler pour intervenir aujourd’hui à l’Assemblée générale des Nations Unies, son premier voyage à New York en dix ans. Le chef du Kremlin veut une coalition internationale en Syrie contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI), sous mandat onusien, mais avec l’armée de son allié, le président Bachar el-Assad. Une option jusque-là inconcevable dans les chancelleries occidentales. Mais, face à leurs atermoiements et contradictions, Moscou a réussi à fragiliser leur union contre le régime de Damas.

«En pleine crise économique, la Russie ne peut pas gérer deux conflits en même temps; Ukraine et Syrie. Mais Poutine prend des initiatives, ouvre des perspectives», explique Alexeï Malashenko, chercheur au centre Carnegie à Moscou. «Il aime surprendre les Occidentaux, les mettre devant le fait accompli et imposer son agenda. Hier en Ukraine. Aujourd’hui en Syrie. Agissant ainsi, il marque des points, mais il risque ensuite de se retrouver dans des impasses», souffle un haut diplomate européen à Moscou, entre admiration et méfiance pour le «tacticien du Kremlin».

En 2013, malgré ses bras de fer avec l’ouest, le président avait déjà remporté des victoires diplomatiques, jouant les pacificateurs tout en tirant d’embarras les chancelleries occidentales: empêcher une intervention militaire franco-américaine en Syrie avec sa proposition de détruire sous contrôle les armes chimiques; orchestrer l’accord limitant les activités nucléaires iraniennes et ouvrant la voie à la levée des sanctions.

Aujourd’hui, en Syrie, le chef du Kremlin s’imagine à nouveau en faiseur de paix. Cette fois, avec une intervention militaire. Tout un paradoxe pour sa diplomatie, critique des ingérences occidentales au Moyen-Orient. Mais il y a urgence: Moscou s’inquiète des pertes de Bachar el-Assad face à l’EI. D’où son déploiement militaire inédit en vue de lancer une campagne aérienne (avec ou sans l’aval occidental, comme l’ont confié deux sources proches du Kremlin). Cette confidence n’a pas été faite à des journalistes russes, mais à Bloomberg, agence de presse occidentale. Le message est clair: montrer à l’ouest qu’en Syrie, la Russie se donne les moyens d’agir unilatéralement; forcer les Occidentaux à s’accorder avec elle pour combattre les djihadistes; mais aussi les pousser à pareillement s’entendre sur les autres dossiers chauds, l’Ukraine notamment.

Cet activisme a pris Washington par surprise, contrait du coup d’organiser la rencontre entre Barack Obama et Vladimir Poutine aujourd’hui à New York en marge de l’assemblée onusienne. Un sommet avec le président américain que le Kremlin, habile maître en communication, a été le premier à confirmer. Pour ce premier tête-à-tête depuis leur entretien bilatéral en juin 2013 en Irlande du Nord, Barack Obama sera sous la pression de Vladimir Poutine. «Leurs relations étaient mauvaises avant même le début de la crise ukrainienne. Le niveau de confiance est proche de zéro. Mais ils ont un ennemi commun, l’EI, même si leurs approches divergent: Washington déploie ses méthodes antiterrorisme alors que Moscou le conçoit plus comme une traditionnelle guerre entre Etats», prévient le politologue Fedor Loukianov. Bref, avant son intervention à l’ONU, Vladimir Poutine a déjà réussi une partie de son pari: bousculer les diplomaties occidentales et sortir de son isolement provoqué par la crise ukrainienne. (TDG)

Ca, c'était la veille, le compte rendu après:

A l’ONU, le fossé reste béant entre Obama et Poutine

Crise syrienne Les deux présidents ont présenté des visions totalement différentes de la crise en Syrie et du sort à réserver à Bachar el-Assad.
A l'ONU Topelement

Devant l’Assemblée générale de l’ONU, Poutine a critiqué avec véhémence l’appui de l’Occident à l’opposition syrienne

Barack Obama et Vladimir Poutine se sont donné une série de claques diplomatiques à distance lundi matin à la tribune des Nations Unies avant de se dire les choses entre quatre yeux dans la soirée.

Quelques heures avant de rencontrer le président russe pour la première fois depuis deux ans, Obama a critiqué la politique de celui-ci en Syrie et en Ukraine. Il a ouvert son discours pour la 70e Assemblée générale de l’ONU, à New York, en affirmant que certains dirigeants «croient en des règles» selon lesquelles «les Etats forts doivent imposer leur volonté aux plus faibles».

Le président américain a affirmé sa volonté de coopérer avec la Russie et l’Iran pour trouver une solution à la crise en Syrie, mais il n’a laissé planer aucun doute sur l’une de ses conditions: que Bachar el-Assad quitte le pouvoir. «Nous devons reconnaître qu’après autant de sang et de carnage, il ne peut pas y avoir de retour au statu quo d’avant-guerre.»

Soutien français

Barack Obama a reçu dans l’après-midi le soutien appuyé de François Hollande sur la question syrienne. «On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau», a affirmé le président français dans son discours. «Assad est à l’origine du problème. Il ne peut pas faire partie de la solution.»

Autre gros sujet de divergence entre Obama et Poutine: la crise en Ukraine. «Nous sommes conscients de l’histoire longue et compliquée entre la Russie et l’Ukraine», a affirmé le président américain pour justifier les sanctions frappant la Russie. «Mais nous ne pouvons pas rester sans rien faire lorsque la souveraineté et l’intégrité d’une nation sont violées de manière flagrante. Si cela peut se passer en Ukraine sans qu’il y ait de conséquences, cela peut arriver à n’importe laquelle des nations présentes ici aujourd’hui.»

Poutine à l’offensive

Vladimir Poutine ne s’est pas laissé démonter par ces critiques. Dans une allocution bien moins lyrique que celle de Barack Obama, le président russe, qui était de retour à l’Assemblée générale de l’ONU pour la première fois depuis 2005, a vivement critiqué l’ingérence des pays étrangers au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en citant notamment l’invasion américaine de l’Irak en 2003.

Il a accusé les détracteurs de la politique russe d’avoir créé des «zones d’anarchie» et a critiqué avec véhémence l’appui de l’Occident à l’opposition syrienne. «Le refus de coopérer avec les autorités et l’armée gouvernementales sont une énorme erreur, puisqu’il s’agit de coopérer avec ceux qui font preuve de beaucoup de courage en affrontant la terreur face à face», a martelé Poutine.

Résolution sous condition

Peu après son discours, le président russe a rencontré Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies, et lui a assuré qu’il espérait «trouver un terrain d’entente avec les Etats-Unis, la Turquie et les pays européens dans la lutte contre le terrorisme». La Russie souhaite notamment obtenir une résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie. François Hollande a émis deux conditions préalables à l’adoption d’une telle résolution: «Que la transition politique puisse être assurée avec le départ de Bachar el-Assad et que les bombardements cessent.»

«C’est un jour important»

De son côté, Didier Burkhalter, le ministre suisse des Affaires étrangères, a exprimé un optimisme teinté de prudence: «Il est un petit peu spécial de savoir dans quelle mesure le climat de quasi-unanimité et l’hymne à la diplomatie du président Obama vont avoir un impact», a-t-il affirmé lors d’un point presse. «La rencontre entre les présidents russe et américain est quelque chose de fondamental pour la résolution des conflits. C’est un jour important mais il est difficile de savoir si ça va tourner du bon côté ou pas.»
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Message  pyxous Mar 29 Sep - 12:36

Résolution sous condition

Peu après son discours, le président russe a rencontré Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies, et lui a assuré qu’il espérait «trouver un terrain d’entente avec les Etats-Unis, la Turquie et les pays européens dans la lutte contre le terrorisme». La Russie souhaite notamment obtenir une résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie.

Depuis 2 ans la coalition mène une gué-guerre contre un état islamique en construction; 
et bien Monsieur le botoxé, au lieu de taper sur ses voisins ukrainiens en envoyant armes et soldats et en leur annexant une partie de leur territoire, il aurait mieux fallu se joindre à cette coalition contre l'EI 2 ans plus tôt !
venir en sauveur aujourd'hui est un peu fort ! et tous les médias tombent dans le panneau

 laissons la russie s'enliser en islamerie, laissons les récupérer tous "les asiles politiques" ça fera de l'air à l'europe !
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Message  Александр Mar 29 Sep - 12:45

Deux autres articles, de la presse belge:

Syrie: Obama et Poutine se parlent, les divergences demeurent

Obama et Poutine trinquent… sans l’ombre d’un sourire

Certain qu'ils ne partiront pas ensemble en vacances . . . Very Happy
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Message  Александр Jeu 1 Oct - 12:47

Putin’s New York fraud

Putin’s visit to the US triggered a flurry of predictions. Some predicted Putin and Obama would at least find consensus on the Middle East. Others believed Putin would exchange his participation in fighting the Islamic State for Western and US refusal to support Ukraine. Some argued this visit would mean Russia’s rapprochement with the civilized world: Putin allegedly had realized how Russia’s economy could be damaged by Western sanctions and falling oil prices and would try to find common ground. But somehow no one suggested the most obvious reason: Putin needed the US voyage only as a nice TV image – the way Kremlin spin doctors see “nice”.

It is obvious: Russia’s ruler spent but a few hours in the US. He only had time to adress the UN General Assembly, arriving only a few minutes before his speech, attend a dinner, conduct a few short meetings and a long one with Barack Obama. And then he was gone.

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Photo: EPA/UPG

Why did he even fly there? Firstly, because this UN anniversary session was attended by almost all the world leaders, and sending PM Medvedev or FM Lavrov would be an affront not just to the US, but to the international community as a whole. Putin had to show he was a world leader.

But this world leadership wouldn’t mean anything without meeting Obama. This is why from the very moment Putin decided to fly to the US, Russia has started giving public hints the US should ask Putin for a meeting. The US pretended not to take the hints. Then the Russians started asking themselves, but were repeatedly denied, because the leader of the free world doesn’t have time for some guy called Putin. Then the Kremlin performed a whole Syria operation – with reports coming of new Russian equipment and eve soldiers arriving there.

The West was really scared that Russian presence would be another destabilization factor in Syria or could lead to accidents like Russian soldiers supporting Assad taking fire from Western-backed Syrian rebels. This is when Berlin joined the calls on Obama to meet Putin.

It’s not the first time Putin is throwing a fit for everyone to take notice of him. But this trick works every time – and he knows that.

However, when Putin did arrive to New York, it turned out he had nothing to say at all – neither to the General Assembly nor to Obama. Surprisingly, the main newsworthy item for Putin’s address was the Ukrainian delegation leaving the hall before the agressor’s head of state started speaking. Everyone, including Russian propaganda outlets, reported on that.

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Photo: EPA/UPG

If Putin’s address had any substantial message, no one would have noticed the Ukrainians leaving. However, Putin’s address was rather shallow – a sort of retort to Obama who spoke of supporting democratic reforms and reminded that “color revolutions” were not coups but popular protests, and also condemned Russia’s actions in Ukraine. The only meaningful part of Putin’s address was the call to create a coalition like the anti-Hitler one against the Islamic state – but after the meeting with Obama Putin de facto rejected his own offer, saying that setting up a joint command structure to fight the extremists made no sense. However, Putin also denied the possibility of Russia’s ground operations in Syria. This was evident from the very beginning: Russia just hasn’t got the resources for such an operation. However, neither it has the resources for a large-scale bombing campaign against ISIS.

The only thing Putin can do in Syria is protect Assad while pretending his troops isn’t there – just like in Eastern Ukraine. This is what his “foreign partners” fear – Obama, French president Francois Hollande and Turkey’s prime minister Davutoglu have said in the UN that keeping Assad in power means strengthening the Islamic State. This is why Putin’s actions in Syria don’t oppose, but support the terrorists.

It is also significant that Russia’s president did all he could to ignore Ukraine in the UN. His failure of a speech only mentioned Ukraine in passing, and after the meeting with Obama he only gave a couple of remarks on the topic to the press. We learned that the presidents spent half of their meeting talking about Ukraine only from the White House’s spokesman. There’s logic behind that as well – Putin has no new agenda on Ukraine. His strategy is biding the time, resisting attempts to push him out of Donbas and hinder the occupation forces in Crimea. This is why during the upcoming Normandy format meeting on Friday he’ll do anything he can to delay the Minsk agreements implementation. The only thing he could do during the meeting with Obama was listen to accusations – the facts that accusations did happen and were Ukraine-related is proven by the presence of State Dept’s Europe leader Victoria Nuland at the negotiations.

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Photo: EPA/UPG

Soon Putin’sn US voyage will be forgotten. But Russian TV viewers will see their ruler walking around the UN building, clinking glasses with Obama and talking to him for longer than it was planned. Russian and world media will keep mulling over what Putin’s said in his interview to US journalists – as if he came with an official visit, not for a fleeting UN appearance. All this will be the leading topic on Russian TV channels – look how he scolded them! How they had to listen to him! How Obama cringed! How Poroshenko left the hall! Rus-sia! Ru-sia!

Sometimes it’s not enough to get Kremlin’s mouthpieces like Dmitry Kiselev to blabber praise to Putin on TV. Sometimes you have to create something for Kiselev to blabber about.
Александр
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