Re: Média: reportage, débat, enquete

[Krispoluk]

A propos de Girkin, je m'étonne beaucoup qu'il soit encore vivant avec tous les lourds secrets qu'il connait à propos du Donbass ! 

Poutine prend un coup de vieux ou quoi ?  

[Matt]

Sentiment partagé Kris.

[Caduce62]

Faudrait quand même voir à ne pas faire passer Hitler pour un enfant de cœur...

Personne n'a dit cela il me semble... 

Mais quand ont examine objectivement l'Histoire du 20e siècle, il faut reconnaître que Staline est responsable de plus de crimes qu'Hitler !

Je ne vais pas faire ici une comptabilité morbide mais c'est établi par tous les historiens sérieux.

Si Hitler a exterminé ses ennemis "de race" ou ses ennemis politiques : juifs, communistes, tziganes, résistants, Staline a exterminé son propre peuple : russes "blancs", démocrates, ukrainiens et purges diverses.

США
(На фото: по поводу смерти Сталина ресторан в Нью-Йорке угощает бесплатным борщом)

[Matt]

Rien à voir avec l'Ukraine (quoique), en ce moment diffusion sur FR3 du festival interceltique de Lorient.
A voir. Ils sont bretons, galiciens (de Galice en Espagne et non de Galicie en Ukraine), Irlandais, Ecossais, Néo-Zélandais, Australiens . . .
A voir
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/direct-festival-interceltique-grande-parade-nations-celtes-1706276.html

[steven21]

reportage Cnews du 15/12/2019 : Ukraine , la guerre oubliée.

j'ai pu l'a capturer mais il manque le debut.

[Caduce62]

[Caduce62]

Cap à l'Est : Benoît Vitkine, Guillaume Herbaut, Cédric Gras

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-culture/cap-a-lest-benoit-vitkine-guillaume-herbaut-cedric-gras?fbclid=IwAR3ejfzkxFeOXd-5vI8KD5PJUQRPrZI0edxcKFR0sPo9rVVeuxlcowZfmcg

Voyage en Russie désenchantée, de l'ère Poutine à Tchernobyl, en passant par le conflit en Ukraine. Avec Benoit Vitkine, lauréat du prix Albert-Londres de la presse écrite en 2019, Guillaume Herbaut, journaliste et photographe, et Cédric Gras, écrivain voyageur.

Benoît Vitkine est reporter spécialisé dans les pays de l’ex-URSS et de l’Europe de l'Est et correspondant du Monde à Moscou. Il a notamment couvert le conflit ukrainien, débuté au printemps 2014 : A la suite de la révolution de Maïdan à Kiev et de la victoire des pro-européens, le pays apparaît aux yeux du monde comme scindé entre loyalistes pro-Union Européenne, les « Ukr », et séparatistes pro-Russie, dans une guerre livrée à coups d’obus dans le sud-est du pays. Le Donbass fait partie des territoire à l’est du pays. Le quotidien de ses habitants, sur fond de bombardements, est au coeur de certains reportages de Benoît Vitkine. En février 2020, il publiait justement Donbass aux arènes, un roman noir dont le personnage principal, Henrik, ancien d’Afghanistan devenu policier, enquête sur le meurtre mystérieux d'un enfant, fait rare dans un quotidien pourtant marqué par la mort. Le biais de la fiction lui permet de saisir une autre dimension du conflit, plus subjective et plus humaine.

[Le roman permet de] rentrer davantage dans la psychologie de ces gens. Quand on va les voir sur le terrain, parfois avec Guillaume Herbaut, on s’intéresse à leur immédiateté, à ce qui leur arrive là, ce qu’on a sous les yeux : la guerre, la misère, le dénuement, le désespoir. Mais à cela s’ajoute une couche de traumatisme passé,  et un territoire qui porte un certain nombre de traumatismes.  
(Benoît Vitkine)

La photographie de guerre, ce [n’est] pas simplement photographier des moments tendus avec des gens qui courent avec des kalachnikovs, mais [c’est] aussi photographier le temps. Le temps qui s’arrête, l’ennui, le hors champ de la guerre.    
(Guillaume Herbaut)

Une démarche qui se rapproche en partie de celle de Guillaume Herbaut. Photojournaliste, il capture la situation ukrainienne depuis un premier voyage à Tchernobyl en 2001, des manifestations pro-européennes de Maïdan jusqu’à la guerre civile. Travaillant beaucoup sur le montage et sur ce que raconte le hors-champ, il s’inscrit dans une démarche quasiment littéraire, entre la matérialité de l’objet photographié et la mémoire ou l’existence qu’il porte avec lui. Pour exemple, sa série consacrée aux portes de Pripiat - une ville abandonnée car hautement radioactive- et à la mémoire des familles qui habitaient ces maisons.

Le mal du marché de la photographie, c’est qu’on n’est pas unis entre nous. Il n’y a pas d’interlocuteurs qui peuvent représenter le marché de la photo, contrairement au cinéma, contrairement à la musique. On devrait s’unir, créer un énorme syndicat.    
(Guillaume Herbaut)

[Tchernobyl], c’est une zone qui rend fou et qui vous montre vos limites.    
(Guillaume Herbaut)

Tchernobyl, c’est devenu une zone touristique. Ce n’est pas un lieu de mémoire, c’est un lieu de consommation.
(Guillaume Herbaut)

Enfin, l’écrivain voyageur Cédric Gras nous parle de son goût pour les steppes et de ses mésaventures de voyage. En avril dernier, il racontait dans Alpinistes de Staline (stock, 2020) l’histoire des frères Vitali et Evgueni Abalakov, qui grimpèrent les plus hauts sommets pour la gloire du communisme soviétique, avant de tomber en disgrâce. En 2016 déjà, son roman Anthracite nous livrait le récit d’un road trip à travers cette région minière. L’occasion d’explorer, là-encore par le biais de la fiction, les enjeux d’un conflit aux motivations complexes.  

L’Est, et ce qu’on peut appeler l’Eurasie, est beaucoup plus absent de notre quotidien. […] C’est une région du monde qui ne fait pas partie des tropismes occidentaux. Ce n’est pas par là qu’on dirige ses pas pour les vacances.  
(Cédric Gras)

Extraits sonores :

Christoph Wiesner (Le point, "Paris Photo 2015 - Le Point vous fait visiter la première foire de photographie au monde")
Stalker (Andreï Tarkovski,1979)
Extrait de la série Chernobyl (Hildur Guðnadóttir, 2019)
"Dreamland" (Glass Animals, Dreamland, 2020)
Nicolas Bouvier (France Culture, "Du jour au lendemain - Dans la bibliothèque de Jacques Meunier avec Nicolas Bouvier", 18/01/1992)
Emmanuel Carrère (France Culture, La Grande table, 11/10/2018)
"La chanson d’Ania", extraite du film Retour à Kotelnitch (Emmanuel Carrère, 2003)
Chanson "Beatnik" ((cover de Victor Tsoï) du film "Leto" (Kirill Serebrennikov, 2018)
Extrait de Donbass (Sergei Loznitsa, 2018)

[Caduce62]

http://khpg.org/en/index.php?id=1595107712&fbclid=IwAR36io_R6KIMZKdcB17YDWazvrdZFSsML7yIpELv6nOpFy7b9mZWQTBYAcQ

Des menaces contre des journalistes montrent l'impact des chaînes télégrammes pro-russes sur les députés ukrainiens   



Lyubov Velychko a reçu à la fois des violences verbales et des menaces de la part de véritables internautes et trolls après avoir publié une enquête approfondie sur certaines chaînes Telegram et leur impact sur les députés du parti majoritaire Serviteur du Peuple [SP]. Le niveau d'influence très significatif que l'étude a révélé est alarmant étant donné la tendance pro-russe et la possible origine russe d'au moins deux des chaînes et l'anonymat effectif et le caractère invérifiable du matériel sur toutes les chaînes Telegram.

L'étude a été entreprise avec le soutien de l'Institute for Mass Information, et les résultats ont été publiés sur IMI , Liga.net et Texty.org.uale 13 juillet. Velychko s'était assuré qu'il n'y avait pas d'avertissement de la publication avant sa publication, sachant qu'il y aurait ceux qui ne voulaient pas que de telles conclusions soient révélées. Les raisons, comme on le verra, sont assez évidentes. Les chaînes Telegram choisies sont celles qui sont connues pour être populaires auprès des députés, et comme leurs auteurs sont souvent anonymes, le journaliste a cherché à déterminer si les chaînes ont un programme commun et des messages particuliers et si celles-ci exercent une influence sur les députés (en ukrainien '' députés du peuple »). Elle s'est concentrée uniquement sur les membres du parti Serviteur du peuple puisqu'ils ont une majorité absolue à la Verkhovna Rada.

Velychko a analysé le contenu de 10 000 publications sur cinq chaînes Telegram populaires entre le 1er septembre 2019 et le 1er avril 2020. Il s'agissait du «top 5» qui a émergé en demandant aux députés du SP. Tous n'ont pas accepté de fournir de telles informations, et certains n'ont parlé à la journaliste qu'à l'occasion de l'anonymat, mais elle a reçu suffisamment d'informations pour identifier cinq chaînes.

Il s'agit de deux chaînes télégrammes anonymes qui, selon le contenu, sont administrées par la Fédération de Russie selon l'auteur:

«Легитимный»  [Legitimniy]

«Резидент»   [Résident]

«Темный рыцарь»   [Dark Knight] - également anonyme, bien que dirigé par une personne qui prétend être l'adjoint du «Serviteur du Peuple».

Deux chaînes Telegram ouvertement liées aux députés SP

«Макс Бужанский»   Maxim Buzhansky

«Dubinsky.pro».    Oleksandr Dubinsky

Tout ce qui précède a un grand nombre d'abonnés. Velychko affirme que même le président Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il était abonné à Legitimniy et Dark Knight, bien qu'au moins dans le lien donné , il mentionne ne les avoir ouvertes que quelques fois. Parmi les députés du SP, prêts à commenter sous leur seul nom, Oleksandr Fediyenko a comparé `` Dubinsky.pro '' à un test décisif sur la façon dont la faction SP votera, tandis que Serhiy Hryvko voit clairement la même chaîne comme une source d'informations exclusives. Yevhenia Kravchuk, d'autre part, a déclaré qu'elle avait le fort sentiment que «Legitimniy», «Résident» ainsi que «ZeRada» et d'autres ne sont pas administrés en Ukraine. Bien que "Dark Knight" soit dégoûtant, a-t-elle ajouté, il se sent ukrainien.

Comme mentionné, Velychko a également conclu que Legitimniy et Resident sont probablement administrés de Russie, bien qu'elle reconnaisse qu'elle ne peut pas le prouver. En fait, au moins l'une des autres chaînes de Telegram semble inquiétante en faveur de la Russie et la mesure dans laquelle le traitement de certains politiciens ou de nominations par ces chaînes et les trois autres semblent avoir eu une influence considérable sur les événements politiques en Ukraine est très alarmante.

Ce ne sont pas vos ressources d'information habituelles, et pas seulement en raison du manque de méthodes pour vérifier les faits et les sources. Velychko souligne que le public cible est celui qui est au courant, qui n'a pas besoin de savoir quelle position occupe le politicien nommé, ou de lui donner un nom en entier et où beaucoup de détails peuvent être omis. D'une manière ou d'une autre, ces chaînes Telegram s'adressent au président, au procureur général, etc., puisque ceux qui les dirigent savent, estime Velychko, que les informations qu'elles diffusent parviendront à ceux qui sont au pouvoir.

Un exemple donne une centaine de messages postés sur ces chaînes à l'automne 2019 concernant le désengagement des troupes dans le Donbass. Il s'agit d'un sujet très controversé pour la société ukrainienne, mais tous les messages diffusés sur les chaînes Telegram ont assuré à Zelensky qu'un tel désengagement était nécessaire et que la population civile le soutenait.

Velychko a constaté que ces cinq chaînes principales du Serviteur du Peuple écrivaient beaucoup plus souvent sur la Russie que sur l'UE ou sur l'Occident dans son ensemble. Cela ne semble pas non plus à cause de l'agression de la Russie contre l'Ukraine. 'Dark Knight', par exemple, critique l'accord d'association UE-Ukraine et suggère que l'Ukraine a pris la mauvaise direction en 2013.

87% des messages analysés étaient neutres sur le président russe Vladimir Poutine, avec 12% positifs. Velychko n'a trouvé aucune épithète négative faisant référence au chef d'un pays qui mène une guerre non déclarée contre l'Ukraine depuis 2014.

À ce sujet, les chaînes utilisent leur propre terminologie, très différente de celle de Kiev officielle. Les articles parlent de «conflit interne ukrainien», de «guerre civile», etc. Les termes «résident» et «légitimniy» utilisent les termes «républiques populaires de Luhansk et Donetsk» et «républiques non reconnues» qui suivent Wikipédia russe, plutôt que Kiev. Comme Moscou et les médias d'État russes, ils ne qualifient jamais les militants sous contrôle russe de «terroristes» ou de membres d'organisations terroristes, utilisant plutôt ce terme pour désigner le nationaliste ukrainien Stepan Bandera.  

Velychko souligne également certaines erreurs grammaticales révélatrices qui suggèrent que les sources auxquelles les chaînes se réfèrent sont russes. Bien qu'elle ait peut-être raison de dire qu'ils sont russes, les erreurs en question sont souvent commises ou délibérément utilisées par les Ukrainiens pro-russes. L'étude a également révélé que Legitimniy et Resident citent des sources russes même lorsque les mêmes informations ont été publiées par les médias européens.  

Le fait qu'il existe de tels canaux Telegram ou d'autres pages de médias sociaux qui diffusent un récit russe sur la guerre, sur Poutine, etc. n'est pas nouveau. Le fait qu’aucun des députés n’ait pu distinguer pleinement la vérité du mensonge n’est pas non plus le cas. Ce qui est différent et inquiétant de l'étude, c'est la manière dont ces messages semblent influencer les parlementaires ukrainiens et, par conséquent, la direction que prend le pays. Cela se voit le plus clairement dans la position que les chaînes sous enquête prennent sur les politiciens et les personnalités publiques ukrainiennes.  

Pour devenir le cardinal gris de la politique ukrainienne, écrit Velychko, il suffit de convaincre les députés qui sont les bons et qui sont les méchants. Les cinq chaînes Telegram ont joué un rôle très spécifique à cet égard.

Parmi les 10 mille publications analysées, Velychko a trouvé 264 mentions de Ruslan Riaboshapka, le premier procureur général nommé après que Zelensky soit devenu président. Pas un seul n'était positif et 80% des messages le présentaient sous un jour négatif, répétant constamment qu'il devait être renvoyé. Les chaînes Telegram ont poussé l'idée que l'officier du procureur général exécutait les instructions de l'ambassade des États-Unis, et non du bureau du président, et que Riaboshapka était responsable de gâcher un grand nombre d'affaires. Velychko dit que les accusations étaient généralement présentées sans aucune preuve, mais avec beaucoup de langage grossier. Début mars, 171 députés du PS ont voté pour la destitution de Riaboshapka, avec 44 autres membres de la plateforme d'opposition pro-russe pour la vie. Lors de son allocution à la Verkhovna Rada, Riaboshapka a parlé de mensonges ouverts contre lui et a déclaré qu'il ne se souciait pas de «l'opinion de Buzhansky»,et que la lettre qu'il avait reçue du père de l'activiste kherson assassinée Kateryna Handziuk, Viktor Handziuk, était une bien meilleure évaluation. "Je ne suis devenu le serviteur de personne. J'étais et je suis indépendant ».

Le licenciement de Riaboshapka a été vu avec consternation par de très nombreux militants civiques, ainsi que par les partenaires occidentaux de l'Ukraine.

Les informations positives concernant le procureur général ne sont venues qu'après le remplacement de Riaboshapka par Iryna Venediktova , que Velychko appelle un partisan d' Andriy Portnov . Ce dernier est un ancien conseiller de l'ex-président Viktor Ianoukovitch et premier chef adjoint de son administration présidentielle. Il a fait un retour très public en Ukraine à la veille de l'investiture de Zelensky et aurait été à l'origine de nombreuses enquêtes criminelles contre l'ancien président Petro Porochenko, qui portent gravement atteinte à la réputation de Zelensky et de l'Ukraine.

Là où Riaboshapka a reçu 80% de commentaires négatifs, avec tous les autres - neutres, la majorité des messages sur Venediktova sont neutres, avec un nombre considérable - positifs et très peu négatifs.

Oleksiy Honcharuk , premier Premier ministre après les élections législatives de 2019, a reçu à peu près le même traitement que Riaboshapka. Selon la surveillance, les critiques à son encontre ont commencé immédiatement après son rendez-vous avec des abus souvent utilisés extrêmement offensants et axés, par exemple, sur des allégations concernant son orientation sexuelle. Un seul article sur 100 l'a présenté sous un jour positif.

Velychko ne fait aucun doute que cette campagne vicieuse contre Honcharuk a joué un rôle direct dans le fait que, le 4 mars 2020, après quelques mois, un incroyable 240 des 246 députés du SP ont voté pour sa destitution.

Les mêmes chaînes Telegram n'ont également rien trouvé de positif à dire sur le chef du Bureau national de lutte contre la corruption [NABU], Artem Sytnyk , qu'ils présentent régulièrement comme corrompu. Ils demandent également régulièrement son licenciement.

Le fait qu'il ne s'agisse pas simplement d'une critique aléatoire des personnes au pouvoir est vu par l'approche entièrement différente de toutes les chaînes, y compris les deux qui peuvent être basées en Russie, à Arsen Avakov , ministre de l'Intérieur. 76% des postes sont neutres, avec un pourcentage égal de postes positifs et négatifs. Les 12% des messages négatifs ont été publiés par «Dark Knight», tous les autres canaux appelant Avakov, par exemple, un «responsable efficace de l'application des lois», un «leader dur» doté de «capacités stratégiques».

Les deux canaux qui, selon Velychko, sont administrés depuis la Russie (Legitimniy et Resident) affirment qu '«Avakov démontre une efficacité maximale dans le contexte d'un gouvernement non professionnel». Velychko note que le président Zelensky a répété cette position lorsque, interrogé par les députés du SP pourquoi il n'a pas licencié Avakov, il a répondu qu'il était "l'un des fonctionnaires les plus efficaces du gouvernement". Le chef du comité de profil Verkhovna Rada, Denis Monastyrsky, député SP, n'est pas non plus pressé d'envisager un appel au licenciement d'Avakov, datant du 11 juin. Il a également affirmé que le ministère d'Avakov est «l'un des ministères les plus puissants».

Avakov a battu tous les records en ayant conservé son poste tout au long de la présidence de Porochenko et depuis, bien que le point de vue exprimé par les 5 principales chaînes Telegram et, apparemment, Zelensky et de nombreux membres de son parti, ne soit certainement pas partagé par tous, et il y a eu été d'importantes protestations civiques exigeant son licenciement.

Deux jours après la publication de l'étude, Velychko a rapportésur sa page Facebook qu'elle est attaquée par les chaînes Telegram. Elle dit qu'il a fallu près de 24 heures à Resident and Legitimniy pour réagir, et suggère que cela n'est pas surprenant puisque leurs méthodes doivent être convenues avec la direction du FSB russe. Contrairement à ces chaînes, Buzhansky a réagi en quelques heures. Il y avait cependant un contraste intéressant. Alors que Buzhansky ne semblait pas troublée par ses conclusions selon lesquelles les chaînes sont pro-russes, Resident et Legitimniy, une fois qu'elles ont répondu, chacune a publié quatre articles «dans lesquels, à l'aide de faux inventés, ils ont essayé de convaincre les lecteurs qu'ils étaient non administré en Fédération de Russie. » Elle suggère que les dénégations s'apparentaient à celles d'un homme pris par sa femme au lit avec une autre femme qui essaie de prétendre que les deux ne faisaient que des mots croisés.

Comme mentionné, il n'y a pas de preuve directe, et il n'est jamais facile de prouver au-delà de tout doute que des articles ou du matériel particuliers ont causé un développement spécifique. Cela dit, les résultats sont, à tout le moins inquiétants, et méritent une attention particulière.

[Caduce62]

Des groupes civiques demandent la protection d'un journaliste ukrainien qui a reçu des menaces de mort suite à un article controversé


 
Un certain nombre de médias et d'organisations de défense des droits de l'homme ont lancé un appel public exigeant que la journaliste Yekaterina Sergatskova reçoive la protection de la police à la suite de menaces effroyables qui l'ont poussée à quitter Kiev avec sa petite fille. Tout débat sur le contenu d'un article dont Sergatskova, rédacteur en chef de Zaborona, était co-auteur, doit faire l'objet de discussions professionnelles et non de pressions et de menaces. L'un des auteurs de la déclaration était StopFake, l'organisation de vérification des faits qui a fait l'objet de l'article très controversé que Zaborona a publié le 3 juillet.

Les auteurs condamnent à la fois les attaques verbales contre Sergatskova, y compris dans les médias sociaux, ainsi que les menaces de mort de la part, entre autres, de radicaux de droite. Ils sont particulièrement consternés que l'attaque des médias sociaux contre la journaliste ait commencé par un message montrant à la fois une photo de sa fille de cinq ans et ce qui était supposé être son appartement. C'est ce message, disent-ils, qui a provoqué d'autres attaques verbales et menaces contre elle.

«Nous pensons que la qualité du matériel des journalistes et toute violation des normes des journalistes devraient faire l'objet de discussions professionnelles approfondies, avec la participation d'organisations autorégulatrices, telles que la Commission d'éthique des journalistes et le Conseil indépendant des médias. Elle ne doit en aucun cas servir de base à des appels à la vengeance ou à des menaces de mort, et ne doit pas conduire à des persécutions de journalistes ou à l'abandon de leur travail », écrivent les ONG .

L'appel a été initialement approuvé par Detector Media; l'Institut d'information de masse; StopFake; le Centre des droits de l'homme de Zmina; la Plateforme des droits de l'homme; l'Institut d'information de Donetsk et le Groupe de protection des droits de l'homme de Kharkiv. Il peut être signé en envoyant une lettre à info [at] detector.media.

L' article de Zaborona était certainement extrêmement controversé et a fait fureur dans les médias et les médias sociaux. Bien que certaines des personnes impliquées dans les menaces proférées contre le journaliste appartenaient clairement à l'extrême droite, des réactions négatives ont également été exprimées à l'encontre de nombreuses personnes qui rejettent profondément les opinions d'extrême droite. Le texte suggère des liens entre les membres de StopFake, une ressource vitale de vérification des faits, née en 2014 pour combattre la féroce guerre de l'information de la Russie contre l'Ukraine, et les membres de l'extrême droite notoire C14, considéré par beaucoup comme néonazi.et / ou d'autres figures d'extrême droite. Le texte était inquiétant en partie parce que le titre et la première partie de l'article suggéraient que StopFake était derrière Facebook bloquant un article de Zaborona sur un néo-nazi russe vivant en Ukraine. En fait, Facebook a rétabli l'article, affirmant qu'il s'agissait d'une erreur, ce qui rendait sûrement le titre trompeur. Zaborona avait alors décidé qu'il y avait des liens entre certains membres de StopFake et des groupes d'extrême droite, et affirmait que c'était une question d'importance publique.

Parmi les nombreuses questions en litige, il y aurait à savoir s'il s'agit d'une question d'intérêt public si les liens allégués de membres individuels de StopFake n'étaient pas reflétés dans le travail de l'organisation de vérification des faits.

Pour ceux qui pensent que cela aurait une importance publique si cela influençait le travail de la ressource, il y a encore des points d'interrogation sur l'adéquation à la fois du type de `` preuve '' (photos d'une personne lors d'événements avec des radicaux d'extrême droite, par exemple) et de l'utilisation d'allégations largement non fondées de tiers (citant des personnes à qui on a dit quelque chose, par exemple). Cependant, ces questions et d’autres sont à débattre et ne suscitent guère d’attaques verbales, sans parler de menaces de mort.

StopFake a publié une réaction à l'article , qualifiant ses allégations de mensonges et de diffamatoires et affirmant que cela faisait partie des attaques de guerre de l'information en cours contre StopFake pour son travail. Dans son article du 8 juillet, il a démenti des allégations précises, ce qui a provoqué une réaction de Zaborona le lendemain.

StopFake a également déclaré qu'il prévoyait une action en justice contre Zaborona au cours de la publication de l'article.

C'est après le deuxième article de Zaborona le 9 juillet que Roman Skrypin, présentateur de télévision et blogueur, a publié la photo de Sergatskova et de sa fille et l'a accusée d'être un agent du Kremlin. L'adresse du journaliste a même été donnée dans un commentaire sur le post. Le message a été supprimé, mais Skrypin a continué à publier des commentaires insultants sur le journaliste, d'autres sur les réseaux sociaux emboîtant le pas. Le fait que Sergatskova soit originaire de Russie a été largement évoqué dans certains milieux, ceux qui l'ont insultée choisissant d'oublier qu'elle était venue en Ukraine et avait pris la citoyenneté ukrainienne en rejetant consciemment l'agression russe contre l'Ukraine.

Segatskova a quitté Kiev avec sa famille le 13 juillet et a depuis déclaré à un journaliste indépendant qu'elle avait elle-même dénoncé les menaces à la police, mais ne s'attend pas à une réelle protection.

Ce qui précède est un bref exposé délibéré de ce qui a provoqué une tempête en Ukraine. Il y a peut-être encore de la place pour le genre de discussion entre Zaborona et StopFake que TV Hromadske a proposé de fournir une plate-forme . Quand la famille d'une journaliste est devenue la cible d'attaques et de menaces à cause de quelque chose qu'elle a écrit, ce n'est pas un dialogue qui est nécessaire, mais un rejet clair et sans équivoque de ces méthodes intolérables.

[benoit77]

Bon, j'aide un peu les nuls en histoire mais c'est vrai qu'on apprend peu l'histoire de la Russie !!

Bien que créée en 1917, c’est la date de son deuxième ordre no 169 du 20 décembre 1920 que les partisans de la TchéKa ont retenu comme le jour de naissance de l’espionnage politique soviétique.

rediffusion des trois épisodes de la trilogie sur lcp : https://lcp.fr/presse/communiques-de-presse/debatdoc-goulag-une-histoire-sovietique-le-21-decembre-a-20h30-43343

Goulag : une histoire soviétique *2020

Prolifération, 1934-1945
La Chaîne parlementaire mardi 5 janvier à 20h30
Glorifié au XVIIe congrès du Parti communiste, en 1934,...
 
Apogée et agonie, 1945-1957
La Chaîne parlementaire mercredi 6 janvier à 20h30
Les populations des nouveaux territoires occupés de l'Est...
 
Origines, 1917-1933
La Chaîne parlementaire mardi 12 janvier à 00h30
Acronyme russe formé en 1930 à partir des mots "Administration...
 
Prolifération, 1934-1945
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Glorifié au XVIIe congrès du Parti communiste, en 1934,...
 
Apogée et agonie, 1945-1957
La Chaîne parlementaire jeudi 14 janvier à 00h30
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[Thuramir]

Nouvelle condamnation de l’Ukraine dans un arrêt du 18 mars 2021 concernant une violation de la liberté d’expression  (article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme).
 
Un journaliste ukrainien et membre de l’ONG « Kharkiv Human Rights Protection Group », Yuriy Vladimirovich Chumak, qui enquêtait sur la pratique illégale de la restriction d’accès à des décrets présidentiels avait demandé aux services de la présidence ukrainienne de l’ex-président Yushchenko :
1.     lui communiquer  la liste des décrets présidentiels normatifs confidentiels, leur nombre et leur date ;
2.     lui indiquer lesquels avaient été déclassifiés, et ceux auxquels l’accès avait été restreint et qui avaient été mis dans la catégorie « pour usage officiel » ;
3.     lui communiquer  la liste des décrets présidentiels normatifs confidentiels, leur nombre et leur date en ce qui concernait l’ex-président Kuchma.
 
Comme on pouvait s’y attendre dans ce pays, il n’a pas reçu de réponse de la présidence ou des tribunaux ukrainiens devant lesquels il a porté l’affaire.
 
La cour européenne des droits de l’homme a condamné l’Ukraine pour le refus de communiquer au journaliste requérant des informations, décision qui avaient été confirmée par les juridictions internes (Yuriy Chumak c. Ukraine (no 23897/10).
 
On ne peut qu’être consterné sur le fait qu’en Ukraine, on peut être soumis à des textes normatifs non publiés et qu’on ne peut en avoir connaissance, même en le demandant.

[Krispoluk]

Nouvelle condamnation de l’Ukraine dans un arrêt du 18 mars 2021 concernant une violation de la liberté d’expression  (article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme).
 
Un journaliste ukrainien et membre de l’ONG « Kharkiv Human Rights Protection Group », Yuriy Vladimirovich Chumak, qui enquêtait sur la pratique illégale de la restriction d’accès à des décrets présidentiels avait demandé aux services de la présidence ukrainienne de l’ex-président Yushchenko :
1.     lui communiquer  la liste des décrets présidentiels normatifs confidentiels, leur nombre et leur date ;
2.     lui indiquer lesquels avaient été déclassifiés, et ceux auxquels l’accès avait été restreint et qui avaient été mis dans la catégorie « pour usage officiel » ;
3.     lui communiquer  la liste des décrets présidentiels normatifs confidentiels, leur nombre et leur date en ce qui concernait l’ex-président Kuchma.
 
Comme on pouvait s’y attendre dans ce pays, il n’a pas reçu de réponse de la présidence ou des tribunaux ukrainiens devant lesquels il a porté l’affaire.
 
La cour européenne des droits de l’homme a condamné l’Ukraine pour le refus de communiquer au journaliste requérant des informations, décision qui avaient été confirmée par les juridictions internes (Yuriy Chumak c. Ukraine (no 23897/10).
 
On ne peut qu’être consterné sur le fait qu’en Ukraine, on peut être soumis à des textes normatifs non publiés et qu’on ne peut en avoir connaissance, même en le demandant.

C'est sûr qu'en Russie, on a beaucoup plus facilement accès à des documents classifiés "secret défense" ou juste "secret politique", hein ! (je ne parle même pas des archives historiques depuis la révolution et des fleuves de sang humain qui en découlent) 

Rome ne s'est pas faite en un jour et l'Ukraine a encore un long chemin à faire sur la voie de la démocratie ! On le sait tous pertinemment... 

[Matt]

Je dirais même un trrrrrèèès long chemin.

[Gilles]

Si son chemin doit l'amener à un fonctionnement comme le notre, il vaudrait mieux qu'il soit le plus long possible....

[Thuramir]

Si son chemin doit l'amener à un fonctionnement comme le notre, il vaudrait mieux qu'il soit le plus long possible....

Pour le moment, je choisis mille fois notre fonctionnement par rapport à celui de l'Ukraine !

[steven21]

Si son chemin doit l'amener à un fonctionnement comme le notre, il vaudrait mieux qu'il soit le plus long possible....

ne t'inquiètes pas , les antifas ACAB aux cheveux roses préparent le terrain.

[julienp]

Si son chemin doit l'amener à un fonctionnement comme le notre, il vaudrait mieux qu'il soit le plus long possible....

ne t'inquiètes pas , les antifas ACAB aux cheveux roses préparent le terrain.

Ces gens dans la video sont du pravy sektor qui protestent contre la condamnation de Sternenko
L'oppose ideologique de Antifa...

[steven21]

Ces gens dans la video sont du pravy sektor qui protestent contre la condamnation de Sternenko
L'oppose ideologique de Antifa...

merci pour l'info.
mais avec nos regard d'occidentaux , on peut remarquer l'étrange similitude avec nos antifa et leur slogan ACAB et leur méthode à saccager  
ceci dit , je ne les connais pas du tout , mais sont ils vraiment nationalistes ou seulement des anti poutine primaire , anticorruption ( a juste titre ) , sont il pro europeen ?

[Thuramir]

Ces gens dans la video sont du pravy sektor qui protestent contre la condamnation de Sternenko
L'oppose ideologique de Antifa...

merci pour l'info.
mais avec nos regard d'occidentaux , on peut remarquer l'étrange similitude avec nos antifa et leur slogan ACAB et leur méthode à saccager  
ceci dit , je ne les connais pas du tout , mais sont ils vraiment nationalistes ou seulement des anti poutine primaire , anticorruption ( a juste titre ) , sont il pro europeen ?

Des pro-européens de cet acabit, l'Europe s'en passera volontiers.

[steven21]

Des pro-européens de cet acabit, l'Europe s'en passera volontiers.

j'ai bien peur que ça soit l'essence meme de nos pays occidentaux : la division.
pendant que certain utilisent le totalitarisme pour régner , d'autre utilisent la division et le désordre.

[julienp]

Ces gens dans la video sont du pravy sektor qui protestent contre la condamnation de Sternenko
L'oppose ideologique de Antifa...

merci pour l'info.
mais avec nos regard d'occidentaux , on peut remarquer l'étrange similitude avec nos antifa et leur slogan ACAB et leur méthode à saccager  
ceci dit , je ne les connais pas du tout , mais sont ils vraiment nationalistes ou seulement des anti poutine primaire , anticorruption ( a juste titre ) , sont il pro europeen ?

Ils sont nationalistes, anti-Europe (anti-mondialistation surement aussi), anti-Russie/Poutine (et en ce moment, anti-gouvernement, anti-police)

[Krispoluk]

Ces gens dans la video sont du pravy sektor qui protestent contre la condamnation de Sternenko
L'oppose ideologique de Antifa...

merci pour l'info.
mais avec nos regard d'occidentaux , on peut remarquer l'étrange similitude avec nos antifa et leur slogan ACAB et leur méthode à saccager  
ceci dit , je ne les connais pas du tout , mais sont ils vraiment nationalistes ou seulement des anti poutine primaire , anticorruption ( a juste titre ) , sont il pro europeen ?

Ils sont nationalistes, anti-Europe (anti-mondialistation surement aussi), anti-Russie/Poutine (et en ce moment, anti-gouvernement, anti-police)

Oui c'est tout-à-fait ça, leur leitmotiv c'est "L'Ukraine d'abord" un peu comme "America first". 

Cependant je leur garde ma sympathie, car au moment où tout s'effondrait sur le Front du Donbass en 2014, ce sont les seuls qui ont tenu le front face aux terrorusses bien équipés alors que l'armée et la police ukrainienne légales foutaient le camp ou trahissaient (à de rares exceptions près). En plus ils étaient très pauvrement équipés, l'armée ukrainienne ne leur donnait que très peu d'équipement...   

Je me rappelle à l'époque, qu'on était quelques-uns à leur venir en aide (matériellement) avec Tarkan (Benoit), le Doc, Decabriste et moi-même (peut-être d'autres qui ne se sont pas fait connaître).

Le régiment Azov, controversé par les pro-russes et leurs affiliés, a repris magistralement Mariupol aux terrorusses et continue de tenir les faubourgs de la ville, empêchant toute infiltration ennemie. 

[steven21]

dans ce cas , ce sont gens que j'approuve , car ils aiment leur pays.
n'empeche que leur methode m'interroge.

[Krispoluk]

dans ce cas , ce sont gens que j'approuve , car ils aiment leur pays.
n'empeche que leur methode m'interroge.

Ils sont excédés ! Ils se "sont fait casser la gueule" sur le front pour garder une Ukraine indépendante et libérée des russes et depuis des années, ils s'aperçoivent que rien ne change, la corruption est toujours aussi présente, les responsables de la répression de Maïdan ne sont toujours pas jugés et emprisonnés et les oligarques continuent de s'en mettre plein les fouilles !

A leur place, j'aurais aussi envie de tout casser ! 

[steven21]

Ils sont excédés ! Ils se "sont fait casser la gueule" sur le front pour garder une Ukraine indépendante et libérée des russes et depuis des années, ils s'aperçoivent que rien ne change, la corruption est toujours aussi présente, les responsables de la répression de Maïdan ne sont toujours pas jugés et emprisonnés et les oligarques continuent de s'en mettre plein les fouilles !

A leur place, j'aurais aussi envie de tout casser !   

ce sont des gilets jaune un peu plus hard 
je comprend bien. ce n'est pas vraiment ça qui me gene , mais plutot leur accoutrement qui ressemble pas mal aux antifa de chez nous , mais surtout ACAB. All Cops Are Bastards , qui est le slogan par excellence des antifa.

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